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De nos jours, on considère littéralement le soleil néfaste. On nous répète, depuis plusieurs années, de s’en protéger. C’est à coup de vêtements, de chapeaux ou de crème solaire (à l’indice FPS toujours plus élevé) que l’on s’est armé contre les rayons de notre chère étoile.
Ce que l’on craint ne relève pourtant que de l’excès d’exposition. Le cancer de la peau peut être occasionné par une exposition prolongée aux rayons solaires et aux coups de soleil. Cette peur a malheureusement des conséquences. Ainsi, on estime qu’un canadien sur 3 manque de vitamine D1 et les enfants n’y échappent pas.
La seule source alimentaire de vitamine D chez le bébé est le lait qu’il boit, soit le lait maternel ou la préparation lactée.
Les doses actuelles dans les préparations lactées ne correspondent pas aux besoins établis récemment par des chercheurs. Quant à la quantité fournie par le lait maternel, elle dépend de la quantité disponible dans le sang de la mère durant la grossesse et durant l’allaitement.
Un manque de vitamine D, par un statut insuffisant chez la mère pendant la grossesse peut avoir un impact sur toute la vie de l’enfant2.
Selon le Dr Reinold Vieth – Hôpital Mount Sinai de Toronto, la prise d’un supplément de 1000 UI tous les jours de l’année permettra à la moitié de la population d’atteindre une concentration optimale de vitamine D dans le sang.
On préconise une supplémentation pour les bébés allaités, mais la supplémentation de la femme durant la grossesse et l’allaitement est de mise. Selon la Société Canadienne de Pédiatrie, une dose de 4 000 UI/jour devrait assurer à la mère une suffisance en vitamine D et augmentait également le taux de vitamine D dans le lait maternel, au point qu’il ne soit plus nécessaire d’administrer des suppléments au nourrisson2. Aussi, on pourrait se questionner pour les bébés ne buvant que des préparations lactées.
Pour supplémenter directement les bébés, il existe maintenant des solutions plus concentrées et sans sucre.
Toujours selon le Dr Vieth, à partir d’octobre et jusqu’à mars, ainsi qu’avec un indice UV de moins de 3, nous ne produisons pas de vitamine D.
Par contre, une exposition de 10 à 12 minutes en juillet permettra de faire de 10 000 UI à 20 000 UI (pour une personne à la peau plus foncée ce serait plutôt 30 minutes pour obtenir ce résultat et une personne noire pourrait devoir s’exposer jusqu’à 120 minutes).
Pour les enfants, favorisez un ensoleillement plus répété que prolongé. Par exemple, 10 minutes 2 à 3 fois durant la journée et en dehors des périodes où les rayonnements sont les plus forts. Faites-les bouger en s’exposant. Pour les bébés, un bain d’ombre permet de les habituer graduellement.
Il importe d’évaluer cas par cas les besoins. Un naturopathe saura vous guider vers de bonnes habitudes pour bénéficier pleinement du soleil, en minimisant les risques qui y sont associés.
Alors, souhaitons-nous un bel été ensoleillé et profitons-en… prudemment.
Marie-Hélène Lessard, ND.A.
Des changements physiologiques et biomécaniques se produisent pendant la grossesse. La pratique d’exercice physique dans le cadre de cette période va favoriser l’adaptation du corps à ces changements.
Après l’accouchement une bonne planification de l’entraînement assure un meilleur et plus sécuritaire retour à la vie quotidienne, à la vie active et à l’entraînement sportif. La rééducation postnatale des trois premiers mois est essentielle pour minimiser les risques de complications (descentes d’organes, incontinence…).
L’entraînement consiste en des cours privés à la Clinique Alain Dubreuil, composés d’un programme d’exercices et/ou d’une routine d’entraînement à la maison :
Nous remercions l’implication exceptionnelle de Núria Gutiérrez, massothérapeute et entraîneure pré et postnatal, qui offre dorénavant ce service à la Clinique Alain Dubreuil.
La fibromyalgie, anciennement fibromyosite ou fibrosite, est un syndrôme de la famille des rhumatismes reconnu depuis 1992 par l’OMS. Cette maladie touche 10 fois plus de femmes que d’hommes, pour un total de 3% de la population selon l’association québécoise de la fibromyalgie. Elle peut être primaire ou secondaire à un traumatisme émotionnel ou physique. Elle est souvent associée à des désordres neurovégétatifs signant une hyperactivité sympathique (stress, dépression, colon irritable...).
Les symptômes sont très variables d’une personne à une autre mais l’association des rhumatologues américains (ARC) a élaboré des critères pour faire un diagnostic fiable à 80% :
La communauté scientifique cherche toujours l’étiologie de cette maladie et soupçonne:
Des recherches proposent quelques pistes d’explications des symptômes. Quelques unes sont rapportées dans les 2 thèses en ostéopathie de Blackburn et Proulx(1993) et Leduc et Lachance(1996) :
On peut contrôler l’alimentation et l’environnement et donc améliorer la qualité de vie par une bonne hygiène de vie.
Les recherches sur les dysfonctions musculaires sont peu nombreuses et n’arrivent pas encore à expliquer les causes des douleurs musculaires. On note cependant qu’il n’y a pas d’atteinte du muscle sur le site de la douleur.
La plupart des études appuient sur l’importance du stress dans cette maladie. Or il est un facteur difficile à contrôler efficacement. A ce jour, les traitements visent plus à traiter les symptômes sommeil et douleur principalement. Les médicaments sont le plus souvent: des antidépresseurs, des antalgiques, des sédatifs, des anticonvulsivants, des relaxants musculaires.
L’exercice physique ressort souvent comme une bonne alternative. Il permet la sécrétion d’endorphines, importantes hormones pour la sensation de bien-être. Il permet également d’augmenter la capacité aérobic et ainsi de diminuer la douleur (Mc Cain, dans Blackburn et Proulx)
La psychothérapie (surtout l’approche cognitivo-comportementale) a de bons résultats.
Nous voyons qu’il y a un vide à combler dans le système de santé pour répondre aux besoins des personnes atteintes de fibromyalgie.
En ostéopathie, on considère le corps comme une unité fonctionnelle, comme un tout ayant une capacité d’auto-régulation qui permet de maintenir l’homéostasie. Chez les fibromyalgiques, le Système Nerveux Central (SNC) et les hormones qui gèrent grandement l’équilibre du corps sont dysfonctionnels.
Blackburn et Proulx (1993) relatent que: « La symptomatologie de ce syndrome renferme les 3 éléments de la structure humaine, fondement même du concept ostéopathique. Il s’agit d’une atteinte du système musculo-squelettique, du système nerveux autonome et du système psychique. »
Or, l’ostéopathe peut agir sur tous ces systèmes, à différents niveaux (organique, myofascial, osseux, nerveux, liquidien, émotionnel, spirituel) et ainsi corriger les structures problématiques afin que les différentes fonctions du corps puissent mieux s’exprimer.
Par exemple, Blackburn et Proulx notent dans leur profil des lésions ostéopathiques au thorax : au poumon et au péricarde. En les traitant nous aurons un effet sur la capacité aérobic et la métabolisation de la sérotonine par le poumon.
L’ostéopathie ne guérira pas la personne fibromyalgique mais elle va augmenter ses capacités d’adaptation. Le thérapeute va offrir une oreille attentive, donner des exercices et des conseils, référer le patient à d’autres professionnels de la santé afin d’améliorer sa qualité de vie et pour contrôler le plus possible la douleur et la maladie.
À la clinique d’ostéopathie Alain Dubreuil, pour compléter la prise en charge en ostéopathie, vous pouvez consulter une naturopathe et une acupuncteure afin d’équilibrer votre système nerveux, de mieux contrôler votre alimentation, de travailler sur votre terrain et d’être en meilleure santé.
Élodie Lamouroux, Ostéopathe finissante en rédaction de thèse
Sources : www.aqf.ca, Thèse Carole Lachance et Carole Leduc (1996) et Thèse Proulx et Blackburn (1993), www.passeportsanté.net
Les commotions cérébrales représentent des accidents graves qui atteignent directement le cerveau et ses fonctions. Les chocs peuvent être directs ou indirects. De nombreux accidentés de la route, du travail, des enfants et de nombreux sportifs. La spécificité thérapeutique de l’ostéopathie représente une solution appropriée pour ce type de problème complexe de santé qui provoque des symptômes physiques et aussi parfois comportementaux.
Les symptômes des patients qui ont reçu des traumatismes crâniens provoquant des commotions sont variés :
La perte de concentration peut déclencher des somnolences : dès que la personne se concentre elle a progressivement sommeil.
Ces symptômes peuvent s’accompagner aussi de troubles:
Enfin les patients se sentent assommés, étourdis, anxieux de ne pas se sentir être eux-mêmes.
Émotionnellement, les personnes peuvent se sentir fragilisées, avec une sensation de tristesse, en dilemme, hésitants ou présenter des attitudes compulsives, parfois ressentent le besoin d’être confirmées, approuvées, reconnues de manière exagérée.
Parfois, les patients ne savent pas qu’ils ont eu une commotion et éprouvent cependant des troubles chroniques. Ces dysfonctions physiques ou comportementales surviennent parfois immédiatement, quelques temps plus tard ou plusieurs années après. En effet, certaines personnes présentent des troubles parfois 10, 20 ans, 30 ans plus tard quand leur capacité de compensation s’est amoindrie, que la balance hormonale s’est affaiblie.
Il est habituel de faire des radiogaphies, des IRM mais souvent l’imagerie médicale ne peut détecter les problèmes dus aux commotions cérébrales sauf si la matière cérébrale a été endommagée avec des microhémorragies ou des hématomes par exemple. Le plus souvent sous l’impact du choc il y a des torsions, des effets de rotations, des compressions et des distractions des différentes parties de l’encéphale sans créer des lésions visibles.
En ostéopathie, la palpation et les tests d’équilibre sont très utiles pour déterminer la présence des zones dysfonctionnelles cérébrales.
Une personne qui reçoit une commotion aura des réactions variables suivant ses antécédents, son état moral et son environnement. Pour aborder cette complexité, L’ostéopathe a pour charge de tester et analyser les différents mécanismes qui peuvent être impliqués directement ou indirectement lors de ce traumatisme.
Parfois un patient ne sait pas qu’il a subi une commotion cérébrale mais l’ostéopathe est capable de dépister rapidement la zone de l’impact. Si la perte de conscience est un excellent indicateur, parfois les patients peuvent avoir une commotion sans perdre la conscience contrairement à ce que beaucoup de personnes pensent.
« Chaque cas est unique. Nous devons examiner la surface de contact avec un choc direct et les répercussions à distance ou chocs indirects dans la colonne cervicale, les têtes des côtes, les subluxations vertébrales, les tensions sur les attaches, les fascias et le système vasculaire notamment la carotide. Les progrès apparaitront quand un certain nombre de mécanismes seront remis en fonction, recommenceront à interagir ensembles. » Philippe Druelle DO.
Un protocole de traitement suivant trois grandes étapes peut permettre à l’ostéopathe de prendre en charge la souffrance et le malaise du patient ayant subi un tel trauma.
Il est ainsi nécessaire de normaliser les dysfonctions intervertébrales survenues dans le choc, notamment au niveau des thoraciques hautes, car ces dysfonctions viendront perturber l’homéostasie des tissus intracrâniens. Et ce afin de normaliser la qualité drainante, nourricière et l’action immunitaire la vascularisation, tant dans la localité qu’à distance.
Dans la continuité logique, le praticien redonnera la mobilité de la charnière occipito-cervicale et de la jonction Atlas -Axis afin de permettre un meilleur drainage endocrânien. L’action portera sur le ganglion neurovégétatif cervical supérieur et les attaches duremériennes locale entre autre.
Toujours dans l’action de rendre une homéostasie normale aux tissus atteints, il est nécessaire de travailler tous les éléments en relation plus ou moins directe avec le trajet des artères carotides et libérer les sites de compressions possibles notamment au niveau intra-osseux temporal (artère cérébrale moyenne étant à l’origine de la majorité de la vascularisation encéphalique).
La seconde étape consistera à rétablir le lien neurologique des fonctions adaptatives cérébrales, de l’équilibre et neurovégétatives autres.
L’action via le temporal (nerf pétreux, vestibulaires, facial, etc) et le sphénoïde (ganglion sphénopalatin) entre autre apportera une normalisation d’une partie de ces dysfonctions.
Le relâchement du foramen jugulaire permettra une décompression du paquet vasculo-nerveux en relation, notamment le nerf vague (anc. Pneumogastrique) qui peut entraîner de nombreux dysfonctionnement de la sphère viscérale en plus de sa relation avec le contingent neurologique cervicale et le premier ganglion sympathique.
La fosse postérieur en rapport via le foramen magnum avec le tronc cérébral, le canal de l’épendyme, les racines de la plupart des nerfs crâniens, le quatrième ventricule subit dans ce cadre un whiplash perturbant tous ces éléments et leurs fonctions directement liées.
Les ventricules latéraux ont une action indirectement sur le système limbique, sur la dynamique de la fluctuation du LCR et la région du troisième ventricule et du thalamus. « La technique doit être effectuée le plus souvent possible car elle augmenterait l’activité systémique du cerveau de manière significative » comme l’ont observé dans son département le Professeur Chépolvanikov PhD et Philippe Druelle DO.
Le troisième ventricule aurait une action directe en raison de sa proximité avec la région du thalamus et des noyaux gris centraux. La technique stimule cette région en lui permettant de retourner vers la norme, avec une meilleure régulation des fonctions thalamiques, hypothalamique et de l’hypophyse. Les effets sont puissants pour la synergie des fonctions cérébrales, la régulation des pressions endocrâniennes, la vasomotion, l’impédance etc.
L’écoute est un paramètre majeur, comprendre leur malaise et leur souffrance. Il est important de travailler avec douceur et précision et d’agir avec discernement.
Dans le cas où le patient présente de la souffrance ou si la commotion est récente. Il est souhaitable de commencer à travailler en périphérie comme à partir du sacrum pour influencer la base de l’endocrâne et l’équilibre réciproque des membranes duremériennes à distance.
La fréquence des soins : il est préférable de traiter un patient peu au début mais plus souvent. Chaque jour un peu, maximum 10 minutes à un quart d’heure. Il est aussi nécessaire de prendre son temps pour l’écouter. Puis, dès que nous sentons un progrès nous augmentons la longueur du traitement généralement au bout d’une semaine et nous espacerons alors les traitements. Les tissus et les mécanismes ne peuvent prendre plus que la capacité de leur résistance.
Auteur, Michaël Solito D.O
Sources :
« Matthew Lombardi de retour au jeu grâce à l’Ostéopathie », par Philippe Druelle DO.
« Prise en charge du traumatisme chez le sportif de haut niveau », par Dr Jean Marcel Ferret.
« Repartir ou l’expérience du traumatisme cérébral», par Paul Muller.
« L’ostéopathie et les traumas crêniens », par Pierre-Louis Manissole DO.
Le test de déhanchement est un test très utile et précieux pour votre ostéopathe. À ce jour, le test de déhanchement a servi de méthode d’évaluation dans plus de vingt thèses en ostéopathie depuis 1999.
Ce test permet principalement d’observer la mobilité de toute la colonne vertébrale ainsi que l’adaptation du bassin, des membres inférieurs et cela jusqu’au crâne. Cette évaluation, consiste pour l’ostéopathe à conduire auprès de son patient un mouvement de déhanchement actif en position debout. Le mouvement de tout le bassin et des membres inférieurs engendrent alors un mouvement de serpentin à toute la colonne ce qui confirme à l’ostéopathe une mobilité adéquate ou non. Pour des fins d’évolution clinique, votre ostéopathe peut établir une cotation sur la qualité de votre déhanchement. Ce dernier pourra alors aller plus précisément évaluer la ou les régions en perte de mouvement et procéder ensuite au traitement des zones rigides qui vous causent souvent des douleurs et différents symptômes.
Ne vous surprenez donc pas de la demande de votre ostéopathe à vous observer en train de déhancher plusieurs fois et à différentes vitesses afin que la prise d’information soit optimale. Votre ostéopathe évalue ainsi votre capacité fonctionnelle globale ce qui lui procure ainsi un reflet de votre santé globale.
Alain Dubreuil D.O.
Birth is one of the most humbling and exhilarating experiences a parent to be can live through: parents tell everyone hoe stressful and emotionally draining it was for them, and how physically difficult it was for the mother.
What most of us don’t realize is how stressful the event is for the baby. It is a common belief that babies and children should have no structural stresses or strains in their bodies because they are so young. The reality is very different. Birth is one of the most stressful events in their lives. The baby is subject to enormous forces especially on the head, coccyx (tailbone), and spine, when navigating the birth canal, as the uterus pushes to expel the baby against the natural resistance of the birth canal. The baby has to turn and twist as it squeezes trough the bony pelvis to the outside world. The process of birth involves the passage of the baby’s head through the mother’s pelvis. In order to easily navigate this area the infant’s head must move just the right way.
This involves forward bending of the head and neck to get into the pelvis, rotation (to one side) to get through it, and then backward to finally exit the birth canal.
As can be seen the four parts of the occiput are exposed to multiple and complex forces, and commonly become twisted and compressed, causing an irritation of the nerves in that area. If the child tries to go through the birth canal in an unusual fashion, due to the mother having uterine fibroids, or structural problems with her coccyx or pelvis, the problem can be greatly exaggerated.
Other possible scenarios include the mother’s cervix inability to dilate, a long labor, and the use of Pitocin: a liquid medication that is a synthetic form of the natural occurring hormone, Oxytocin which greatly increases the forces of contraction. If there is a fetal distress, this is again a trauma. Further more if the labor is interrupted, prolonged, or requires intervention such as suction or forceps, the baby’s ability to absorb these stresses may be overwhelmed, and it may be left with strains, compressions or torsions through its head or body. Although the birth process is quite a traumatic experience, babies are able to cope with it surprisingly well. The bones of the head are uniquely designed to overlap to reduce the size of the head as it is being expelled, and the bones will bend and warp as the baby descends; finally their chin is also pushed down into the chest to decrease their total diameter. This compression means that the baby will have an odd shaped head on delivery but over the coming days it will remold itself as the baby moves, cries and yawns. This natural ability enables us to absorb the stresses of a normal delivery. However, it is not unusual for the birth to leave its mark on the body and most people have observed the altered shape of a baby’s head immediately after delivery. Less obvious to observe are the effects on the neck, shoulders, body and limbs which are also exposed to strong forces and may affect the functioning of the body. The stress that the baby’s body undergoes at child birth may lead to discomfort in the head, neck and body. This may cause difficulties with the latching on and suckling, and can cause colic and wind. In fact, some misalignments may be acquired before the birth process even begins. Trains may be present before birth if the baby’s head has been down for a long time before delivery, or if he has been lying in a cramped position. Also, during birth, the diaphragm may have been heavily stretched affecting the ability of the stomach to retain food. Research conducted by Viola Frymann D.O., on more than a thousand children, showed than 10% of the newborn demonstrate significant distortion in shape and mobility of the cranium after birth, 80% demonstrated moderate distortion, while only 10% showed no significant distortion of the cranium.
Cesarian babies may also benefit from Osteopathic treatment. They may have had an unusual lying position within the womb which caused a buildup of pressure within the head or pelvis of the baby, or a prolonged and difficult labor that ultimately lead to a c-section. Even with planned c-section, the action of the very quick birth can often lead to irritation of the nervous system. Once a child is born, he takes the all important first breath. It is the first breath that initially re-expands all the structures of the body that were “pushed together” in the descent through the birth canal. A good, deep, unencumbered, full first breath needs to be taken. This can be difficult in a seemingly normal delivery without trauma, if the child is affected by anesthesia or narcotic pain medication that the mother has been given. In a c-section a deep first breath rarely happens.
There are large changes in circulation that need to take place in order for the newborn to shift its circulatory processes to breath and oxygenate blood on its own, with no help from the mother. These issues can often be traced to a strain or injury through the body, head or pelvis. This may be a source of pain in itself, or the injury may have resulted in an irritation of the many nerves and blood vessels that lie in close approximation to the bones, such as those that supply the tongue, stomach, sinuses and ears. If the strains are unresolved into childhood, the immune system may be compromise so that the child becomes susceptible to:
Most common problems involve:
It is also possible to sustain injuries after birth through falls, accidents, surgeries, dental work, orthodontics and daily postural stresses and strains. Infections and illness may also create strains within the body, which frequently need to be addressed to halt the cycle of recurrent infection.
Osteopathy is effective in relieving stresses in the body tissue by removing the tension in said tissues, that may be causing discomfort.
Colic is a common condition in babies; one common cause of colic is trauma, during birth, to the occipital area (the back of the head). The occipital bone is composed of four parts at birth, and nerves that pass between these parts may be compressed from the forces of labor on the head. In addition, there are also other important nerves and veins that travel between these parts and the adjacent area (temporal bones). With the compression of the occipital area and the possible changes in shape, and relationship of the parts of the head, pressure may be placed on these structures, altering the way in which they work, causing further symptoms. Remember structures and functions are intercalated.
With an understanding of normal anatomy and the application of a trained sense of touch, the osteopath can identify and treat the distortions in these children. This can immensely influence the first months of life for both parents and child. In general, there are also long term benefits, as the compressions may impair other functions later in life.
Osteopathic treatment involves the support of the neuro-musculo-skeletal system. The treatment involves applying the proper forces at the proper time in the correct area, allowing the body to monitor and self correct.
Osteopathy addresses the entire body. Stresses are eased throughout the entire connective tissue, from head to toe. The rib cage is allowed to expand fully, and the nervous system can properly carry on its functions. As a result, the body is more efficient, the general level of well being increases, and children usually feel better and function better in the World.
Stefano Mittempergher B.Sc. Ostéopathie, F.R.T.